Veston d'uniforme
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Ingenium,
2010.1460.001
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- TYPE D’OBJET
- military
- DATE
- 1913
- NUMÉRO DE L’ARTEFACT
- 2010.1460.001
- FABRICANT
- Inconnu
- MODÈLE
- Inconnu
- EMPLACEMENT
- Inconnu
Plus d’information
Renseignements généraux
- Nº de série
- S/O
- Nº de partie
- 1
- Nombre total de parties
- 5
- Ou
- S/O
- Brevets
- S/O
- Description générale
- Coton, laine et velours; fil d’or et autre métal.
Dimensions
Remarque : Cette information reflète la taille générale pour l’entreposage et ne représente pas nécessairement les véritables dimensions de l’objet.
- Longueur
- 80,0 cm
- Largeur
- 60,0 cm
- Hauteur
- S/O
- Épaisseur
- S/O
- Poids
- S/O
- Diamètre
- S/O
- Volume
- S/O
Lexique
- Groupe
- Aviation
- Catégorie
- Vêtements
- Sous-catégorie
- S/O
Fabricant
- Ou
- Inconnu
- Pays
- Inconnu
- État/province
- Inconnu
- Ville
- Inconnu
Contexte
- Pays
- Canada
- État/province
- Inconnu
- Période
- Durant et après la Première Guerre mondiale.
- Canada
-
L’individu auquel appartenait cet artefact était Selwyn Thompson «Sel» Franks (1899-1985). Il est né le 21 septembre 2899 à Weston, en Ontario. Entre 1907 et 1908, sa famille a déménagée à Regina, en Saskatchewan. Selon la tradition familiale, Franks s’est enrôlé dans les services de l’air de l’armée britannique, la Royal Flying Corps, en 1916. Après avoir gradué du Regina Collegiate Institute, la première école secondaire de la ville de Regina, il est parti pour effectuer sa formation militaire à l’Université de Toronto. Au cours de l’hiver 1917 à 1918, il est une des nombreuses recrues qui ont continué leur formation au Texas, près de Fort Worth. Franks a obtenu son insigne de qualification de pilote en 1918. Après une brève visite à Regina durant le mois de mars, Franks a navigué vers le Royaume Uni où il a continué sa formation lors de son arrivée au mois d’avril. En août 1918, maintenant lieutenant ou second lieutenant, Franks a traversé en France où il a été assigné à une unité de bombardiers de la Royal Air Force, l’escadron numéro 49. Franks a participé à plusieurs missions – ou sorties –, certaines de bas niveau près du front et d’autres de haut niveau derrière les lignes ennemies. Franks a continué à piloter jusqu’à l’Armistice, suite à laquelle son escadron a été assignée à un village français près de la frontière belge, puis à une ville en Allemagne. Son unité y est restée jusqu’en juillet 1919, où elle a été dissoute. Franks lui-même était déjà de retour à la maison par cette date, étant arrivé à Regina le 1er mai 1919. La présence de quatre boutons et d’une insigne de casquette de la Canadian Air Force (CAF) au sein de cette donation peut indiquer que Franks a été transféré aux services de la CAF à un certain point entre son autorisation en août/septembre de 1918 et la dissolution de ses deux escadrons au Royaume Uni en janvier/février de 1920. Franks a été membre de la classe de 1923 de la Faculté des sciences appliquées et du génie de l’Université de Toronto, mais sa graduation en tant qu’ingénieur électricien fut repoussée en 1924 par cause d’appendicite. Son frère, Wilbur Rounding Franks (1901-1986), est l’homme qui, durant la Seconde Guerre mondiale, a mis au point le «G-suit», une combinaison spéciale pour les pilotes conçu pour réduire l’impact des tournants secs durant le combat aérien. Le «Franks G-suit» est une des seules combinaisons ayant été développées par les pays alliés durant la Seconde Guerre mondiale. Cette veste fait partie d’un uniforme «bleu russe» de la Royal Air Force (RAF). Il est suggéré que, lorsque le nouveau ministère de l’Air s’est mis à la recherche de tissus pour produire des uniformes pour la nouvelle RAF (1er avril 1918), il voulait une couleur distincte du kaki et du bleu marin portés par ses prédécesseurs. Il se trouve que le gouvernement impérial russe avait commandé l’année précédente un entrepôt plein de vêtements bleus pour fabriquer des uniformes pour l’un de ses régiments de cavalerie. La révolution d’octobre 1917 a éliminé l’acheteur, et en conséquence, le tissu était disponible dans un entrepôt de Londres à un prix considérablement réduit à ce moment exact. Cette histoire est quelque peu controversée. Cet uniforme a été porté par les officiers de la RAF uniquement d’avril 1918 à septembre 1918 avant d’être abandonné. Un autre aspect historique des deux uniformes de la RAF faisant partie de ce don sont les insignes d’épaule avec le lettrage « CANADA » en fil d’or, qui sont visiblement absents sur la veste du Royal Flying Corps (RFC). L’absence d’une force aérienne canadienne opérationnelle pendant la Première Guerre mondiale a fait en sorte que les Canadiens ont été répartis au hasard entre les escadrons du RFC, du Royal Naval Air Service et de la RAF. En 1918, le gouvernement canadien propose la création d’un certain nombre d’escadrons entièrement canadiens pour combattre en collaboration avec le Corps expéditionnaire canadien. La RAF et le gouvernement britannique ont montré peu d’enthousiasme, affirmant que le transfert de nombreux pilotes nuirait aux efforts de la RAF car il aiderait les armées alliées à repousser les Allemands. Deux escadrons canadiens ont été autorisés au cours de l’été 1918. Le gouvernement canadien a autorisé la création de la Force aérienne canadienne (FAC). Étant donné que la guerre a pris fin peu après, le gouvernement canadien a décidé, au milieu de 1919, de ne pas former une force aérienne permanente. Les escadrons canadiens sont dissous au début de l'année 1920 sans avoir mis le pied en Amérique du Nord. - Fonction
-
Un veston faisant partie d’un uniforme porté pendant la Première Guerre mondiale pour identifier l’utilisateur comme un soldat de la Royal Air Force. - Technique
-
Le titre «Canada» sur les épaules des uniformes de la Royal Air Force indiquait le pays d’où venait son porteur, ce qui n’avait pas d’équivalent dans le Royal Flying Corps ou le Royal Naval Air Service. En 1919, la Force aérienne canadienne (FAC) avait également mis au point ses propres épinglettes et insignes de casquette, qui ont été légèrement modifiés plus tard lorsqu’une autre force aérienne canadienne a été formée au Canada en 1920. Les titres d’épaule de nationalité sont devnues un élément familier des uniformes de la force aérienne du Commonwealth par l’entremise du Programme d’entraînement aérien du Commonwealth britannique (PCATB) pendant la Seconde Guerre mondiale. - Notes sur la région
-
Inconnu
Détails
- Marques
- Écriture à l’envers des boutons indique : «LONDON/C&J. WELDON»; écriture brodée sur l’insigne en haut à droit sur le devant indique : «RAF»; écriture brodée sur les épaules indique : «CANADA».
- Manque
- L’artefact semble complet.
- Fini
- Extérieur et doublure majoritairement bleu; doublure beige et brun-taupe; éléments en métal doré; éléments noirs, verts, et rouges; coutures de couleur taupe.
- Décoration
- Motif décoratif d’un oiseau et d’une couronne moulé sur les boutons; insigne brodée du Royal Air Force composé de deux ailes, d’une couronne de laurier, d’écriture et d’une couronne; broderie décorative en métal; motif ligné sur la doublure à l’intérieur des manches, avec deux lignes minces et verticales répétées.
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Fabricant inconnu, Veston d'uniforme, apres 1913, Numéro de l'artefact 2010.1460, Ingenium - Musées des sciences et de l'innovation du Canada, http://collections.ingeniumcanada.org/fr/id/2010.1460.001/
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