Pièce de piano mécanique
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Ingenium,
2006.0204.003
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- TYPE D’OBJET
- S/O
- DATE
- Inconnu
- NUMÉRO DE L’ARTEFACT
- 2006.0204.003
- FABRICANT
- Inconnu
- MODÈLE
- Inconnu
- EMPLACEMENT
- Inconnu
Plus d’information
Renseignements généraux
- Nº de série
- S/O
- Nº de partie
- 3
- Nombre total de parties
- 3
- Ou
- S/O
- Brevets
- S/O
- Description générale
- Bois; métal, fibres naturelles.
Dimensions
Remarque : Cette information reflète la taille générale pour l’entreposage et ne représente pas nécessairement les véritables dimensions de l’objet.
- Longueur
- 153,0 cm
- Largeur
- 18,5 cm
- Hauteur
- 9,5 cm
- Épaisseur
- S/O
- Poids
- S/O
- Diamètre
- S/O
- Volume
- S/O
Lexique
- Groupe
- Communications
- Catégorie
- Musique
- Sous-catégorie
- S/O
Fabricant
- Ou
- Inconnu
- Pays
- Inconnu
- État/province
- Inconnu
- Ville
- Inconnu
Contexte
- Pays
- Canada
- État/province
- Québec
- Période
- Le piano mécanique qui accompagne cet artefact a été acheté en 1915 et a été utilisé pour la dernière fois vers la fin des années 1980 ou au début des années 1990.
- Canada
-
Jusqu’au début du XXe siècle, l’éducation musicale au Canada était principalement accessible pour les familles de classe moyenne ou supérieure. Les pianos exportés étaient chers et bien que l’industrie de fabrication de pianos ait connu une croissance constante au cours du XIXe siècle au Canada, les pianos fabriqués localement étaient souvent considérés comme inférieurs aux instruments européens. Cependant, au début du XXe siècle, les experts en commerce ont constaté une nette amélioration de la qualité des pianos fabriqués au Canada et un changement dans le ratio entre les pianos importés et ceux exportés. Au cours des deux premières décennies du XXe siècle, l’intérêt pour les instruments de musique a explosé au sein de la classe moyenne canadienne. Le phénomène était dû non seulement à l’amélioration de la qualité des instruments fabriqués localement, mais aussi grâce aux campagnes «Piano in Every Parlor » et « Music in the Home» organisées par la Canadian Piano and Organ Manufacturers’ Association. Ces promotions, organisées par 23 grands fabricants de pianos, avaient pour but d’améliorer les ventes de pianos, d’orgues et de divers instruments mécaniques. Cependant, comme les leçons de musique et les pianos sophistiqués n’étaient pas encore accessibles pour tous, ces campagnes ont ouvert un marché pour les pianos de qualité inférieure et moins chers. De 1900 à 1912, le nombre de fabricants canadiens de pianos a plus que doublé, passant de 12000 à 30000. Cependant, la plupart des nouveaux fabricants n’étaient en fait que des détaillants qui vendaient le «piano à pochoir», un instrument peu coûteux avec des caractéristiques standard produit en grand nombre et vendu sous des noms de compagnies inventés par les vendeurs locaux. Cet artefact est un exemple d’un piano à pochoir populaire parmi la classe moyenne canadienne au cours des deux premières décennies du XXe siècle. Il a été vendu à Ottawa vers 1915 par John Raper sous le nom de John Raper Piano Co. Limited. John Raper et son fils John Raper Junior ont travaillé au C.W. Lindsay à Ottawa, où le père était comptable et le fils directeur de magasin. Il est impossible de déterminer le fabricant exact de ce piano mécanique, mais comme les Rapers étaient ensemble un distributeur connu et unique de Mason & Risch à Ottawa, il est possible que ce piano mécanique ait été fabriqué par cette même entreprise. En 1906, ils quittent C.W. Lindsay pour ouvrir leur propre magasin au 179, rue Sparks et enregistrent la John Raper Piano Co. Limited à la même époque. Ils sont répertoriés comme marchands dans le recensement de 1911 et le répertoire de la ville de 1914. - Fonction
-
L'utilisation de cet artefact est inconnue. - Technique
-
Bien que les premières expérimentations avec des instruments de musique mécaniques remontent aux 13ème et 14ème siècles, le premier piano mécanique tel que nous le connaissons a été développé par Henri Fourneaux en 1863, appelé «Pianista», et commercialisé en 1890 avec le «Pianola» de Votey. Au début du XXe siècle, le piano mécanique est devenu l’instrument de musique automatique le plus courant et a fait face à une concurrence étroite avec le phonographe sur le marché du divertissement à domicile. Sa popularité a diminué dans les années 1930 lorsque la radio a commencé à remplacer la musique en direct. La plupart des pianos mécaniques canadiens étaient fabriqués par des fabricants locaux qui ont basé les nouveaux instruments sur leurs pianos à queue ou leurs pianos droits. Au début du XXe siècle, les fabricants de pianos canadiens les plus célèbres sont L.E.N. Pratter, Heintzman, Martin-Orme, Mason & Risch, Organ Co. et Bell Piano. Bien que les pianos mécaniques soient moins chers que les pianos à reproduction, qui prétendaient imiter les compétences techniques des pianistes, peu pouvait se permettre un piano de marque comme un Prattola ou un Mason & Risch. Certains fabricants offraient des pianos mécaniques équipés de mécanismes standards, ainsi que de claviers et d’armoires de qualité légèrement inférieure aux pianos de marque. Ces instruments étaient achetés en grande quantité par des détaillants qui étampaient leurs noms sur le panneau avant à l’aide d’un pochoir. Ce piano mécanique possède un exemple d’un pochoir typique. Comme John Raper était un distributeur connu de Mason & Risch, il est possible que ce piano mécanique ait été fabriqué par cette même entreprise. La date de fabrication de ce piano mécanique peut être estimée entre 1914 et 1915, par le fait qu’il comporte une gamme complète de 88 notes, ce qui était typique des pianos mécaniques produits à cette époque, et que le nom Cabinet Grand a cessé d’être utilisé après 1915. Il est fourni système de lecture standard Otto Higel, un système de lecture important fabriqué au Canada qui a été utilisé par de nombreux fabricants de pianos à travers le monde et généralement trouvé dans les pianos mécaniques à pochoir. Otto Higel fonde sa compagnie à Toronto en 1896 après avoir acheté une entreprise de fabrication de systèmes de lecture et de clés d’un certain F. Koth, pour lequel il travaillait depuis son arrivée au Canada en 1889. Sa compagnie a opéré sous deux noms : la Otto Higel Company et la Canada Piano Action and Key Company Limited. En 1906, Otto développe un nouveau système de lecture à piano qui se révèle un grand succès. En 1912, ces systèmes de lecture étaient utilisés dans le monde entier et étaient si en demande qu’une deuxième usine ouvre à Buffalo, New York autour de l’année 1914, et une troisième à New York en 1916. Avec le déclin des pianos mécaniques dans les années 1930, la compagnie se tourne vers la production d’armoires de cuisine et d’appareils électroménagers et ferme finalement ses portes en 1944. - Notes sur la région
-
Inconnu
Détails
- Marques
- Aucunes marques.
- Manque
- L’artefact semble être une pièce manquante elle-même. Incapable de dire s’il y a des pièces manquantes.
- Fini
- Bois teinté brun foncé semi-opaque et non-teinté; vis en métal foncé; feutre vert.
- Décoration
- Aucune décoration.
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Fabricant inconnu, Pièce de piano mécanique, Date inconnue, Numéro de l'artefact 2006.0204, Ingenium - Musées des sciences et de l'innovation du Canada, http://collections.ingeniumcanada.org/fr/item/2006.0204.003/
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